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SOCIETE DE SAINT VINCENT DE PAUL

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Société de Saint Vincent de Paul

La Société de St Vincent de Paul (SSVP) est une association catholique de laïcs, reconnue d’utilité publique dont la mission porte sur la charité de proximité au service des personnes seules ou démunies.

 

Inspirée du charisme et des actions de St Vincent de Paul, elle a été créée en 1833 à Paris par Frédéric Ozanam. Active depuis plus de 180 ans, elle est présente dans plus de 150 pays à travers le monde, incluant la Réunion depuis 1854.

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À la Réunion, elle est actuellement composée de 13 équipes, appelées « conférences », dont 200 bénévoles œuvrent auprès des familles en difficulté, les personnes seules, âgées, handicapées. Cela se traduit par un accueil de jour, une écoute, une aide matérielle, alimentaire, un accompagnement de ces personnes en difficulté.

Dans notre paroisse

  • Vous trouverez localement une conférence qui vous accueille à … tous les lundis (journée) et les jeudis (13h30-15h30). Soyez les bienvenus !

 

  • Plus d’informations sur le site internet de la SSPV :

Frédéric Ozanam, apôtre de la charité

Société de St Vincent De Paul (SSVP), Frédéric Ozanam est une de ces figures que l’Église souhaite proposer en exemple à la jeunesse, une figure ardente qui brûle passionnément du feu de l'amour et de la charité tout en étant présente au cœur du monde.

Enfance & jeunesse

Né à Milan, en Italie, le 23 avril 1813, d'un père médecin croyant et d'une mère chrétienne active, Antoine Frédéric Ozanam traverse à 15 ans une crise de la foi. Avec l'aide de son professeur de philo, il va franchir cette étape en s'engageant avec d'autres camarades, pour, dit-il, « joindre l'action à la parole, affirmer par des œuvres la vitalité de notre foi ». En sortant du Collège Royal de Lyon, à l'issue de ses études secondaires, il monte à Paris en 1831 pour faire son Droit et le 28 Avril 1833, ils sont sept à donner naissance à une Conférence de Charité sous l'inspiration de Sœur Rosalie Rendu, Fille de la Charité, béatifiée par Jean Paul II en 2003.

Carrière professionnelle & mariage

Docteur en Droit 3 ans plus tard, Frédéric effectue une courte carrière d'avocat, puis occupe la chaire de Droit commercial de Lyon. Docteur en lettres en 1839, il est reçu premier au tout nouveau concours de l'agrégation des facultés des lettres et devient titulaire de sa chaire de littérature étrangère de la Sorbonne en 1844.

 

Entre-temps, il épouse Amélie Soulacroix, le 23 Juin 1841, en l’Église St-Nizier de Lyon ; 4 ans plus tard, son foyer est illuminé par la naissance de sa fille Marie. Son existence est désormais partagée entre sa famille, l'enseignement, la recherche historique, son œuvre littéraire et ses divers engagements civiques, sociaux et religieux.

Intellectuel brillant & ami des pauvres

Frédéric a découvert par avance, sur la plupart de ses contemporains, que la loi d'amour, c'est la loi du Christ ; « la charité, disait-il, c'est l'amour ». Sous son impulsion, les conférences se multiplient à travers toute la France. Pressentant la lutte sociale qui se prépare, il souligne le rôle de médiateur que le titre de chrétien rend obligatoire. Il ne sépare pas l'action et la réflexion. C'est à lui également que l'on doit le début des conférences de carême à Notre-Dame de Paris.

 

Attiré par la littérature italienne, il contribue à faire connaître St François d'Assise. Professeur à la Sorbonne, il devient le chef de file des générations universitaires catholiques ; il suit avec attention l'évolution de l’Église universelle.

 

Ozanam a fait reconnaître le rôle des laïcs dans l'apostolat, il est de ceux qui ont redécouvert l'esprit de pauvreté par le contact avec les pauvres et les responsabilités qui en découlent.

Les derniers moments de sa vie

Pressentant l'imminence de sa fin, Frédéric l'envisage avec la plus grande sérénité et, comme le prêtre qui l'assiste le sollicite d'avoir confiance en Dieu, il répond simplement : « Pourquoi le craindrais-je ? Je l'aime tant ! » Quelques instants après, il s'éteint entouré des siens, en murmurant : « mon Dieu, mon Dieu, ayez pitié de moi », sans avoir vu la moisson qu'il a contribué à faire lever. C'est l'émouvante conclusion, le 8 septembre 1853, fête de la Nativité de la Vierge à laquelle il vouait une si grande dévotion, d'une vie d'une exceptionnelle densité, consacrée au seul service du Christ et des hommes. Il est inhumé dans la crypte de l’Église Saint-Joseph des Carmes, à l'institut Catholique de Paris, parmi la jeunesse étudiante à laquelle il a donné le meilleur de lui-même.

Béatification

La cause de béatification d'Antoine Frédéric Ozanam a été introduite le 15 mars 1925, dans le diocèse de Paris et le 12 janvier 1954, à Rome, le Pape Jean Paul II l'a proclamé « vénérable » par décret du 6 juillet 1993 sur l'héroïcité des vertus.

 

3 ans plus tard, le 25 juin 1996, il signait le décret reconnaissant le miracle obtenu le 2 février 1926, par l'intercession de Frédéric Ozanam, en faveur d'un enfant de 18 mois, Fernando Luiz Bénédicte Ottoni, de nationalité brésilienne, atteint d'une diphtérie maligne foudroyante. Frédéric Ozanam, déjà vénéré dans le monde entier, est ainsi proposé comme modèle aux laïcs, en particulier les jeunes à la recherche de repères spirituels, moraux et humains.

 

Le Pape Jean Paul II n'a-t-il pas déclaré dans son message à la SSVP, à l'occasion du 150ème anniversaire de sa fondation, qu'il fallait « remercier Dieu pour le cadeau qu'il a fait à l’Église en la personne de Frédéric Ozanam ». « On demeure émerveillé », disait-il, « pour tout ce qu'a pu entreprendre pour l’Église, pour la société et pour les pauvres, cet étudiant, ce professeur, ce père de famille à la foi ardente et à la charité inventive, au cours de sa vie trop vite consumée ! Son nom reste associé à celui de Saint Vincent De Paul qui, deux siècles plus tôt, avait fondé les Dames de la Charité, sans que l'équivalent ait encore été institué pour les hommes. Et comment ne pas souhaiter que l’Église mette aussi Ozanam au rang des bienheureux et des saints ? » Ce vœu du Saint-Père, unanimement partagé, a été exaucé par le Seigneur qui a marqué du sceau des Béatitudes le merveilleux destin de ce chrétien d'exception, un saint laïc pour notre temps.

« Enserrer le monde dans un grand réseau de charité »

Béatifié par Jean Paul II le 22 Août 1997, en la Cathédrale de Paris, au cours des JMJ, Frédéric Ozanam rêvait

« d'enserrer le monde entier dans un réseau de charité ». Sans avoir suivi les chemins qui mènent habituellement aux autels, il a rejoint pourtant les saints, les grands saints par son abandon total à Dieu et sa pratique intransigeante de la charité.

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